Commercialiser l’informatique quantique
L’informatique quantique pourrait révolutionner la découverte de médicaments, le secteur de l’énergie, la cybersécurité et de nombreux autres domaines, car elle peut résoudre certains types de problèmes qui dépassent la capacité des ordinateurs conventionnels.
Bien que certaines versions d’ordinateurs quantiques existent depuis plus d’une décennie, il faut, pour exploiter leur potentiel, que ceux-ci atteignent une certaine échelle et un certain degré de fonctionnalité. Stephanie Simmons, qui dirige le laboratoire de technologies quantiques au silicium (en anglais seulement) à l’Université Simon-Fraser, a fondé son entreprise, Photonic inc. (en anglais seulement), pour répondre à ce besoin.
Le Canada dispose d’excellents programmes de formation et de belles occasions de financement à l’intention des chercheurs et chercheuses qui souhaitent commercialiser leurs travaux. »
Le silicium : un sésame vers la réussite
Dès l’adolescence, Stephanie Simmons s’est intéressée à la technologie quantique. Elle a étudié au Canada et à l’étranger avant de revenir fonder la société Photonic à Vancouver, en Colombie-Britannique. L’entreprise adopte alors une nouvelle approche qui tire parti des avantages du silicium et de la compatibilité des photons avec les réseaux de télécommunication pour construire une plateforme d’informatique quantique extensible représentant un intérêt sur le plan commercial.
La fabrication du silicium n’est plus un secret, et l’approche mise en place par Photonic ne nécessite pas des températures aussi extrêmes que certains autres matériaux d’informatique quantique pour fonctionner. Cela constitue un avantage puisqu’il s’agit de développer la technologie en vue d’une utilisation commerciale.