ANIMATRICE
Vous écoutez un balado de la Fondation canadienne pour l’innovation.
(Musique d’ouverture)
Bonjour et bienvenue à « 10 000 expérimentations ». Ce baladodiffusion traite de travaux scientifiques de pointe et des joies de la découverte.
Nous nous sommes inspirés de Thomas Edison, qui aurait dit que toutes ses tentatives n’avaient pas été des échecs mais, 10 000 façons de faire, qui n’avaient pas bien fonctionné.
(Fin de la musique d’ouverture)
Il y a quelque 15 milliards d’années, il y a eu le Big Bang.
La Terre prend forme il y a environ 4,6 milliards d’années.
1,5 milliard d’années plus tard, la Terre se couvre d’eau.
L’eau recouvre aujourd’hui, 71 % de la surface du globe.
Rien d’étonnant alors, que les mers nous fascinent et nous aimantent jusqu’au plus profond des fonds marins.
Vous rappelez-vous Vingt Mille Lieues sous les mers de Jules Verne, paru en 1870?
Le capitaine Nemo dit au professeur Aronnax :
(Effets sonores de fonds marins)
– La mer est tout! (…) La mer n’est que le véhicule d’une surnaturelle et prodigieuse existence (…).
(Fin des effets sonores)
Et si nous partions à la découverte de cette existence même, à l’intérieur du plancher océanique?
(Début d’un morceau de musique)
GUILLAUME ST-ONGE
Guillaume St-Onge, donc je suis directeur de l'Institut des sciences de la mer de Rimouski; et je suis également titulaire d'une chaire de recherche du Canada en géologie marine.
L’ISMER, c'est le seul institut de l'Université du Québec à Rimouski. Donc, c'est un institut de très haut niveau où on fait de la recherche en sciences de la mer dans les quatre grandes disciplines, soit la géologie marine, l’océanographie physique, la biologie marine et puis la chimie marine aussi.
Moi vraiment, j’m'intéresse aux fonds marins, à tout ce qui les… tout ce qui les forme, tout ce qu'on retrouve dans les fonds marins, partout donc dans l'estuaire et le golfe du Saint-Laurent, dans le fjord du Saguenay, dans l'Arctique canadien, en Antarctique et également des travaux dans l'hémisphère sud, donc en Patagonie, en Nouvelle-Zélande, même au Tibet, en Europe.
Donc la géologie marine, c'est un des avantages, ça m'amène à visiter notre planète et à l'explorer. Je trouve que dans l'exploration, il y a quelque chose de magique. Ça nous fait rêver. Et ce rêve là nous pousse à se surpasser.
(Fin du morceau de musique)
ANIMATRICE
Ce qui fait rêver, c’est cette feuille de route! Que de kilomètres parcourus!
Même si rien n’est jamais tout à fait fortuit, Guillaume St-Onge se voyait-il aller dans cette direction?
(Début d’un morceau de musique)
GUILLAUME ST-ONGE
En fait, j'ai toujours voulu être astronaute, j'ai toujours voulu explorer donc les nouveaux mondes. J'ai toujours trouvé que l'exploration c’était le volet qui faisait ressortir le bien de l'humanité. C'est un volet qui permet aux nations de collaborer et c'est vraiment ce que j'ai cherché à faire. Donc j'ai même fait plusieurs étapes pour devenir astronaute. Malheureusement, ça a pas débouché, c’est des concours extrêmement compétitifs.
Mais malgré tout, je fais aujourd'hui de l'exploration. Mon travail, je trouve que c'est le plus beau au monde parce qu'on peut, avec des navires de recherche, aller aux… sillonner les quatre coins du monde, sonder les fonds marins, donc découvrir au fur et à mesure qu'on explore, on peut faire de grandes découvertes.
(Fin du morceau de musique)
ANIMATRICE
Comme quoi, dévier de sa trajectoire n’est pas nécessairement synonyme de « partir à la dérive ».
Il dirige maintenant avec succès de nombreuses expéditions en mer ou sur le terrain.
L’une d’elle lui a d’ailleurs procuré une sensation comme il en aurait eu en tant qu’astronaute dans l’espace : une sensation de silence absolu, de vide absolu, mais paradoxalement, de plénitude totale!
GUILLAUME ST-ONGE
Dans une de mes expéditions, donc je suis allé au cratère des Pingualuit, donc c’est dans le Nord du Québec. C'est un cratère météoritique, mais où les eaux sont parmi les plus limpides au monde. C'était une des missions les plus difficiles que j'ai réalisées, une des missions physiquement très difficile parce que le lac était… il fallait le protéger au niveau environnemental. Donc c'était… pas de motoneige sur le lac, pas d'essence, pas de chiens de traîneau, euh… Mais je me rappelle la première fois qu'on a monté par-dessus la crête et ou on a vu le lac, bah c'était majestueux.
C'était de toute beauté et c'était même un peu mythique. On a ressenti cette magie du site. Et surprenamment, à ce moment-là, y avait absolument aucun son. C'est un des moments les plus particuliers, j’vais m'en rappeler toute ma vie parce que, y avait pas de son. C'était le… pas de son, pas de bruit, le silence total, dans l'Arctique, devant un site majestueux.
ANIMATRICE
Une journée dans la vie de Guillaume St-Onge peut donc le laisser bouche-bée.
Une autre va être plus cocasse…
Imaginez les institutrices et les instituteurs de ses enfants demander : et ton papa, qu’est-ce qu’il fait comme métier?
(Début d’un morceau de musique)
GUILLAUME ST-ONGE
C'était assez drôle parce que mes enfants expliquaient à leurs enseignants que j'allais en mer et que je prenais des carottes. Et donc les enseignants et les enseignantes de mes enfants comprenaient pas mon travail.
Donc ils pensaient que j'étais un agriculteur, mais un agriculteur qui, qui allait en mer. Donc il y avait toujours une incompréhension de mon travail jusqu'à ce que je fasse des conférences dans leur classe et j'explique mon travail et que j'arrive avec des vraies carottes sédimentaires. Les étudiants eux-mêmes pouvaient mettre leurs mains dedans, voir un peu c'est quoi les sédiments…
Donc une partie de mon travail, c'est d'aller en mer récolter des carottes. Mais ensuite, ces carottes-là, on les ramène au laboratoire et là, on va faire une série d'analyses, centimètre par centimètre.
(Fin du morceau de musique)
(Début d’un autre morceau de musique)
J'ai participé à des missions sur des projets internationaux où la carotte faisait un kilomètre et là on remonte à plusieurs millions d'années. Et en remontant dans le temps, bah ça permet vraiment de mettre les choses en perspective.
(Effets sonores de trois pages d’un livre qu’on tourne)
Donc un peu comme un livre qui raconte une histoire, notre carotte sédimentaire, elle nous raconte aussi une histoire, mais elle nous raconte une histoire sur le climat, donc la variabilité naturelle du climat au cours du temps, elle nous raconte une histoire sur les risques naturels, sur les événements extrêmes. Ces données-là sont primordiales pour ensuite bien modéliser le futur.
(Fin du morceau de musique)
ANIMATRICE
Montons un instant à bord du navire pour bien comprendre les enjeux!
GUILLAUME ST-ONGE
Donc quand on envoie un carottier à l'eau sur plusieurs kilomètres de tranches d'eau, bah ça prend plusieurs heures et si on se rend compte que ça a pas fonctionné, bah il faut recommencer. Donc il faut tout simplement être patient, ça fait partie de notre travail, ça fait partie des possibilités, donc on persévère, on refait l'exercice et puis généralement, ça fonctionne du deuxième coup. De temps en temps, on peut… on peut aussi… sur nos sondeurs voir que le sédiment est propice au carottage, mais notre carottier peut frapper une grosse roche dans le fond, qu’on n'a pas réussie à voir avec nos sondeurs, donc ça aussi c'est de la malchance. Et par contre, on peut aussi être très chanceux et avec nos différents sondeurs, faire de belles découvertes. C'est un des aspects de mon travail que j'adore. Donc à mesure qu'on explore, on découvre et de temps en temps on fait des découvertes immédiatement. Et ça, c'est des moments eurêka ! C’est des beaux moments avec les étudiants, avec les collègues.
ANIMATRICE
Une carotte dans son jardin mesure une vingtaine de centimètres. Mais une carotte sédimentaire, elle mesure combien?
(Début d’un morceau de musique)
GUILLAUME ST-ONGE
Donc la carotte, elle arrive entière et la longueur des carottes va évidemment dépendre des navires. Donc j'ai des navires préférés, donc un sur lequel j'ai participé à une expédition dans le golfe de l'Alaska, c'est le JOIDES Resolution. C'est un navire américain qui lui, permet de prélever des carottes en kilomètre. Donc on s'installe dans une région pendant environ deux mois, on change de site quelquefois et puis on prélève des très, très longues carottes.
Mon deuxième préféré, c'est un navire français, c'est le Marion Dufresne, c'est des carottes de 60 mètres de long. Ensuite, y’a un magnifique navire donc, qui est le Coriolis II, grâce justement à une subvention de la FCI, un navire de 50 mètres de long.
Si on prélève une carotte de neuf mètres, bah on n'est pas capable de s’trimballer avec une carotte de neuf mètres sur le pont, on la coupe en sections de 1,5 mètre pour être capable de la manipuler, la transporter et ensuite l'analyser au laboratoire.
(Fin du morceau de musique)
ANIMATRICE
Pensez-vous que dans ce laboratoire ce soit moins tumultueux, moins frénétique que sur le pont du navire?
GUILLAUME ST-ONGE
Euh… Les échantillons sont préservés dans une chambre froide. Donc à l’ISMER j'ai la chance d'avoir au moins deux chambres froides où souvent on appelle des carothèques, donc ça permet de préserver les échantillons à quatre degrés Celsius qui permet de les maintenir sans activité bactérienne pendant de nombreuses années.
(Début d’un morceau de musique)
Souvent au laboratoire, ce qu'on va faire, on va d'abord prendre nos carottes, on va les passer dans différents instruments. Le premier, c'est des rayons X digitaux, donc ça permet de vraiment voir les structures sédimentaires à l'intérieur des carottes et donc de rapidement voir les sections qui sont très intéressantes à analyser, là, plus en détail. Ensuite, on va même passer nos échantillons dans un instrument qu'on appelle un Multi Sensor Core Logger, on va mesurer la susceptibilité magnétique, la densité des sédiments, la résistivité électrique, on quantifie aussi la couleur avec un spectromètre.
(Fin du morceau de musique)
Donc une fois que tout ça est fait, ensuite on la coupe en deux, donc avec une scie qui va venir de chaque côté de la carotte, on la coupe en deux et là, c'est là où on a notre section travail et notre section archives.
Et l'autre section qui est la section travail, on peut prélever des échantillons pour mesurer la taille des grains, pour faire différentes analyses géochimiques, donc, que ce soit des analyses
(Effets sonores de musique électronique)
de carbone, d'azote… Pour faire ça on utilise des isotopes radiochronologiques. On va utiliser par exemple le plomb 210 ou le césium 137, donc qui nous permettent de remonter là, à peut-être les 200 dernières années, 150 ans.
Et ensuite, si on remonte plus loin, là on utilise le carbone quatorze et avec le carbone quatorze, on peut remonter environ jusqu'à 40/50 000 ans. Ensuite, si on veut remonter encore plus loin, c'est là où on va utiliser le paléomagnétisme.
Donc j'ai aussi un instrument qui s'appelle un magnétomètre cryogénique qui permet de mesurer des fluctuations de l'aimantation dans les sédiments.
Donc c'est avec ça que je reconstitue les fluctuations du champ magnétique terrestre au cours du temps pour toute sorte de volets. Donc un premier volet, c'est de… c’est fondamental, donc c'est comprendre comment fonctionne le champ magnétique terrestre. Le deuxième volet, c'est un volet stratigraphique. Donc le champ magnétique terrestre s'inverse de temps en temps. Donc il part du pôle Nord, il s'en va au pôle Sud, le pôle Sud va lui au pôle Nord. Et de temps en temps, il débute, mais il s'inverse pas. On appelle ça des excursions géo magnétiques. Donc, ces événements, on peut s'en servir pour dater les sédiments de façon très précise.
(Fin des effets sonores)
Donc ça, c'est le volet très stratigraphique de mes travaux. Et ensuite avec les propriétés magnétiques qu'on mesure centimètre par centimètre, on est aussi capable de développer des traceurs, des changements climatiques ou environnementaux au cours du temps.
On parle quand même de plusieurs jours pour faire une section de 1,5 mètre au complet avec toutes les analyses.
Et notre section archives, on la garde le plus longtemps possible intacte, parce qu'après on a des chercheurs de partout au monde qui vont être intéressés à travailler sur certaines carottes. Donc ça permet de collaborer avec les chercheurs de partout.
ANIMATRICE
Des chambres froides, des magnétomètres cryogéniques… Il est vraiment à la fine pointe de la technologie ce laboratoire!
GUILLAUME ST-ONGE
J’suis très très fier d'avoir réussi à monter un très beau labo, donc un labo qui est parmi les mieux équipés, outillés au monde dans ce que je fais, donc pour l'analyse des propriétés physiques et magnétiques des sédiments. Donc évidemment avec l'aide de la FCI, donc je crois que j'ai obtenu quatre subventions FCI pour mes propres travaux de recherche.
Il faut aussi imaginer une subvention FCI pour le Coriolis par mes collègues avant que je sois prof qui permet d'utiliser un navire de recherche de grande envergure. Donc ça je suis très fier d'avoir réussi à monter ce groupe-là ici à l'ISMER.
Et encore plus récemment, j’me suis impliqué un peu dans le leadership, et puis au niveau de coordonner les efforts au Québec en recherche en sciences de la mer, ça a bien fonctionné.
Donc on a réussi à créer le Réseau Québec maritime, l'Institut France-Québec maritime, donc qui sont des réseaux qui travaillent avec l'ensemble des acteurs pour le développement durable dans le système maritime, donc, que ce soit les entreprises, les différentes universités, les collèges, les centres collégiaux de transfert technologique, ministères provinciaux, fédéraux, différents partenaires comme les Premières Nations ou même les communautés côtières.
Donc ça, ça a vraiment donné un momentum important en sciences de la mer au Québec et même au Canada.
ANIMATRICE
On dit que c’est dans l’adversité qu’on reconnait ses amis.
Si Guillaume St-Onge parvient à fédérer autant de chercheurs et chercheuses en sciences océaniques de partout dans le monde, c’est qu’il y a des menaces pour la planète.
Leurs travaux de recherche peuvent-ils y changer quelque chose?
(Début d’un morceau de musique)
GUILLAUME ST-ONGE
Faut comprendre tous les mécanismes responsables des changements climatiques, des interactions entre les océans et les glaciers donc, donc on essaie d'avoir des indices où on essaie de reconstituer la variabilité naturelle du climat ou les risques naturels, c'est la même chose.
Donc si on regarde les tremblements de terre, les ouragans, les crues, donc euh… bah on les voit, il y a une augmentation de la fréquence. L'idée, c'est de comprendre la fréquence de tremblements de terre majeurs qui peuvent être dévastateurs pour mieux protéger nos infrastructures. Et ça, c'est la base pour établir le code du bâtiment; donc le code du bâtiment pour construire des édifices qui vont résister à des tremblements de terre, on doit connaître l'aléa sismique.
Pour connaître l'aléa sismique on a besoin de connaître la fréquence et de remonter plus loin que les archives historiques. C'est ce qu'on fait avec des carottes sédimentaires. Idéalement on construit pour résister à des séismes de plus forte magnitude partout au monde, mais c'est impossible financièrement. Donc c'est l'idée de réussir à faire un code du bâtiment qui se base sur des données probantes. C'est qu'il y a des régions, où on n'a pas besoin d'avoir le même niveau de sécurité ou de fiabilité de nos édifices versus des régions qui sont plus à risque.
(Fin du morceau de musique)
ANIMATRICE
Rien qu’au Québec, il y a 3 zones sismiques importantes, à savoir :
- La région de Charlevoix/Kamouraska où les séismes surviennent en général sous le fleuve Saint-Laurent;
- L’ouest du Québec (une zone qui englobe Gatineau et Montréal); et
- Le Bas-Saint-Laurent.
Et on enregistre plusieurs centaines de tremblements de terre chaque année dans la province.
Connaître l'aléa sismique et agir en conséquence s’avère donc important, bien sûr.
Mais Guillaume St-Onge est formel, il y a un besoin qui domine et dont dépendent tous ses travaux de recherche.
(Début d’un morceau de musique)
GUILLAUME ST-ONGE
J'aimerais que le Canada se dote d'une flotte de navires de recherche, qu'on soit des leaders au monde en océanographie, en sciences de la mer, en économie bleue.
On n’a pas le choix.
Ça prend des brise-glace, ça prend des navires de recherche et ça prend du personnel. Donc tout ça, ce que je viens de nommer là, c'est très dur à financer dans le système actuel. Il y a plus de navires de recherche au Canada, pour vous donner une idée, à part le Coriolis, qui est un navire de 50 mètres qui, qui est à l'UQAR, qui permet d'aller dans l'estuaire, le golfe du Saint-Laurent, potentiellement aussi en haute mer, mais on avait un long navire avant qui était le Hudson qui a été décommissionné.
Donc maintenant, il y a plus de navire vraiment de grande envergure pour des grosses équipes, des gros projets. Au niveau des brise-glace, donc on a un brise-glace, mais qui appartient à la garde côtière qui doit aussi faire son travail de brise-glace. Donc, au niveau des infrastructures, il faut les maintenir. Puis ça, c'est tout un défi.
Il faut sinon, compter beaucoup sur nos collègues étrangers, donc qu’ils soient Américains ou qu’ils soient Allemands. Mais il y a des inconvénients à ça. Ça veut dire que souvent, on choisit pas les sites en tant que tel, donc on est un peu en anglais on dit « piggy back », donc on est un peu, euh… On dépend de nos collègues. Donc ils sont très bons nos collègues allemands ou américains ou français, mais on a moins le lead sur où on veut aller. On peut moins aussi former la prochaine génération de chefs scientifiques, donc ça nous prend des moyens.
(Fin du morceau de musique)
ANIMATRICE
S’il fallait un autre argument pour convaincre d’investir dans la recherche scientifique, Guillaume St-Onge en a un; et comme pour boucler la boucle, on en revient
(Début d’un morceau de musique)
à l’exploration spatiale.
GUILLAUME ST-ONGE
Si on revient à l'exploration spatiale, oui, c'est sûr que c'est faramineux les montants qui sont associés à ça, mais ça inspire et inspirer l'humanité à se surpasser, à se pousser, à trouver des solutions… Y’a très peu d'activités qui permettent d'inspirer autant les gens que l'exploration spatiale. J’vous dirais que personnellement, le volet l’plus important là, c'est d'inspirer les citoyens de notre planète.
Je suis animé par la possibilité de faire une différence. Donc je sais que le travail qu'on réalise, et encore plus le travail collectif qu'on a réalisé au cours des dernières années, peut nous permettre de faire une différence pour notre planète.
Ça a pas de prix, donc c'est peut-être parce qu'on va envoyer un astronaute canadien dans l'espace qu'on va avoir plusieurs jeunes qui vont décider d'aller en science, qui eux, à leur tour, vont trouver des solutions. Donc cette inspiration là pour moi elle est hyper importante.
(Fin du morceau de musique)
ANIMATRICE
(Début d’un morceau de musique)
À quoi cela tient, l’inspiration?
Qui a inspiré Jules Verne?
Qui Jules Verne a-t-il inspiré?
Lesquels des camarades de classe des enfants de Guillaume St-Onge iront étudier en océanographie?
Qui d’entre vous portera une oreille plus attentive à l’avenir quand on parlera du Coriolis II, ou de la flotte de navires de recherche du Canada?
(Début d’un autre morceau de musique superposé au précédent)
Jack London a dit : « On ne peut pas attendre que l’inspiration vienne. Il faut courir après. »
Alors n’attendez plus!
(Effets sonores de sirène de bateau)
Chaussez vos espadrilles et partez tel Guillaume St-Onge, au pas de course, chercher l’étincelle qui vous gardera inspiré et inspirant!
***
Ce balado est une production de la Fondation canadienne pour l’innovation.
La FCI est un organisme à but non lucratif qui verse des fonds aux universités, collèges, hôpitaux de recherche et établissements de recherche à but non lucratif du Canada, pour qu’ils investissent dans l’infrastructure de recherche.
Depuis sa création en 1997, la FCI a versé plus de 10 milliards de dollars et a ainsi contribué à plus de 12 000 projets de recherche dans toutes les disciplines.
Si vous voulez en savoir plus, consultez notre site Web : innovation point C. A.
Je m’appelle Émilie Delattre et si cet épisode vous a plu, je vous donne rendez-vous pour les prochains sur les plateformes Blubrry, Apple podcasts, Android, Google Podcasts et le flux RSS de la FCI.
Merci d’avoir été à l’écoute.
À tout bientôt!
(Fin du morceau de musique)