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La recherche au service des gens d'affaires

L’Ocean Tracking Network de l’Université Dalhousie a mené à la création d’entreprises au service de la dynamique communauté de chercheurs en océanographie du Canada atlantique.
Par
Photos Dale Wilson with text Dane Lanken
Établissement(s)
Dalhousie University
Sujet(s)
Océanographie
Environnement

Franziska Broell montre un dispositif de marquage de la faune qu’elle a mis au point pendant son doctorat, alors qu’elle travaillait pour l’Ocean Tracking Network de l’Université Dalhousie, un carrefour de recherche mondiale qui suit les déplacements des animaux marins partout dans le monde. Mme Broell a cofondé à Halifax l’entreprise Maritime bioLoggers afin de commercialiser cette invention. Nombreuses sont d’ailleurs les entreprises comme celle-ci qui viennent en aide à la dynamique communauté d’océanographes du Canada atlantique.


Doctorant Andre Bezanson travaillant dans un laboratoire.

Andre Bezanson est le partenaire d’affaires de Mme Broell à Maritime bioLoggers. Doctorant en génie biomédical à l’Université Dalhousie, il est un expert de la miniaturisation, essentielle à la création de marqueurs de surveillance biologique efficaces.

Les dispositifs de marquage commercialisés par l’entreprise sont des outils très utiles pour l’étude des déplacements et des habitudes des animaux marins, puisqu’ils permettent de les localiser et de les surveiller électroniquement.

Une fois attaché à un animal ou implanté dans celui-ci, le dispositif enregistre des données sur son comportement, ses dépenses caloriques et même son taux de croissance, données qui sont ensuite récupérées à la capture de l’animal.

Le réseau mondial d’appareils de surveillance sur le plancher océanique de l’Ocean Tracking Network suit plus de 100 espèces aquatiques dans 16 régions océanographiques de partout au monde. Les chercheurs accèdent ensuite à ces données dans leurs laboratoires. En contribuant à la mise sur pied de Maritime bioLoggers, le réseau a favorisé l’expansion du secteur de la recherche en océanographie du Canada atlantique et a acquis une source vitale de produits et de services de haute technologie.

Photo : Elise Bezanson


Darrin Baker, fondateur de l'entreprise Baker Blue Ocean sur le pont de son vaisseau.

Darrin Baker sur le pont de son bateau, l’Island Venture 1, qui a servi à un grand nombre d’expéditions de marquage pour l’Ocean Tracking Network et à d’autres sorties scientifiques au Canada atlantique dans les dernières années. En fait, M. Baker a fondé son entreprise, Baker Blue Ocean, pour répondre aux besoins des membres de l’Ocean Tracking Network et d’autres scientifiques de la région, qui doivent louer des bateaux possédant les caractéristiques nécessaires pour mener leurs recherches. Comme Maritime bioLoggers, Baker Blue Ocean a stimulé le dynamisme et l’expansion de la communauté des scientifiques et des navigateurs de la région.


Le navire Island Venture 1 naviguant dans les eaux de l'Atlantique.

L’Island Venture 1 rentre au port après une autre journée de recherche dans les eaux de l’Atlantique. Nos connaissances sur les populations, les habitudes alimentaires et les voies de migration des poissons, des mammifères aquatiques et d’autres créatures marines se sont enrichies durant les dernières années grâce à des techniques sophistiquées de marquage et de surveillance. Cette expertise sera d’une importance cruciale pour assurer la durabilité des pêches et préserver la santé et la viabilité de la faune océanique.


Un phoque gris avec un dispositif de suivi attaché à son corps.

Un phoque gris portant deux marqueurs se prélasse sur la rive ensoleillée de l’ile de Sable, apparemment indifférent au dispositif de localisation GPS sur sa tête et à l’émetteur-récepteur mobile de marque VEMCO sur son dos. Ces appareils fournissent aux chercheurs des données en temps réel sur l’endroit où se trouve le phoque et sur ses interactions avec d’autres animaux marqués. Les marqueurs sont posés en juillet et récupérés pendant la saison de l’accouplement sur l’ile de Sable, en janvier. On retrouve des phoques gris sur la côte atlantique de l’Amérique du Nord et de l’Europe; la plus grande colonie se trouve sur l’ile de Sable.

Photo : Damian Lidgard


Un planeur de repérage flottant à la surface de l'océan.

Il ne s’agit pas d’un jet miniature amerri, mais bien d’un planeur sous-marin Slocum de l’Ocean Tracking Network qui parcourt l’océan. Ce dispositif de plongée contrôlable et programmable à distance est conçu pour mesurer diverses conditions océaniques et fournit du contexte sur les activités des espèces marquées et surveillées.

Photo : Richard Davis


Vue de haut en bas d'un requin bleu près d'un navire de recherche.

Un bateau de recherche passe près d’un requin bleu lors d’une expédition de marquage au large de la Nouvelle-Écosse. Les scientifiques cherchaient à recueillir des données sur les repaires préférés des requins ainsi que sur leurs habitudes de migration, véritable marathon qui va généralement du Canada au large de l’Amérique du Sud. Ces données pourraient aider les chercheurs à évaluer la capacité de l’espèce à survivre à la prédation humaine : des millions de ces animaux sont tués chaque année pour leur chair ou leur peau, ou à des fins récréatives.

Photo : Nikki Beauchamp


Un saumon de l'Atlantique nageant sous la mer.

Un saumon de l’Atlantique vide — comme on désigne le saumon qui s’est reproduit — passe ses derniers jours sur le lit rocheux de son cours d’eau natal. Le poisson avait été marqué dans la réserve de la biosphère de l’UNESCO du lac Bras d’Or — c’est-à-dire dans le bassin hydrographique de la célèbre mer intérieure d’eau salée du cap Breton — avant d’être repéré plus tard par un système de surveillance installé à l’embouchure du cours d’eau.

Photo : Xavier Bordeleau


Deux plongeurs fixant un dispositif dans le fond marin.

Sur le plancher océanique au large de l’Afrique du Sud, deux techniciens installent un appareil de surveillance qui fait partie d’un réseau de l’Ocean Tracking Network. Un poisson-papillon observe avec attention le processus. Ce système couramment utilisé consiste en une longue ligne d’appareils de surveillance installés sur le plancher océanique, capables d’identifier toute créature marquée qui passe au-dessus.

Photo : Jenny Stromvol