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Êtes-vous vorace de solutions pour remédier à l’insécurité alimentaire?

Au Canada, des chercheurs et chercheuses en génomique aussi bien qu’en économie éprouvent des façons de faire face à une crise qui se trouve aggravée par les changements climatiques et l'instabilité politique.

La faim est un phénomène mondial qui prend de l’ampleur. Les changements climatiques ont décimé les récoltes dans de nombreuses régions du monde, notamment en provoquant des sécheresses prolongées, des incendies de forêt et des pluies torrentielles. La pénurie de main-d’œuvre causée en partie par la pandémie, les perturbations de la chaîne d’approvisionnement et la flambée du taux d’inflation ont fait grimper en flèche les factures d’épicerie. Et le tableau est d’autant plus sombre que la population ne cesse de croître.

En 2021, selon le rapport mondial sur les crises alimentaires, un nombre record de 193 millions de personnes ont eu recours à une aide alimentaire d’urgence. Et c’était avant que la Russie n’envahisse l’Ukraine; deux pays qui fournissent 9 pour cent du blé, 16 pour cent du maïs et près de la moitié de l’huile de tournesol dans le monde.

Au Canada, les banques alimentaires se préparent à faire face à une demande croissante liée à l’augmentation du coût des aliments.

L’insécurité alimentaire est un enjeu complexe, multidimensionnel et toujours plus pressant. Or, bien qu’il n’existe pas de solution miracle à ce problème mondial, des travaux de recherche financés par la FCI dans un large éventail de disciplines se penchent sur divers aspects de cette question.

Nous avons réuni quelques exemples concluants notamment dans les domaines de la phytotechnie, de la politique et de la biologie évolutive.