Les points de vue des philosophes et des informaticiens sont essentiels pour gérer l’éthique des nouvelles technologies, affirme le conférencier de notre assemblée publique annuelle
OTTAWA (ONTARIO) – À notre assemblée publique annuelle tenue le 4 décembre dernier, Antoine Petit, président-directeur général du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), établi en France, a parlé de l’avenir de l’intelligence artificielle et de l’importance de la collaboration internationale. Selon M. Petit : « Il est essentiel d’inclure tout le monde dans les conversations sur l’éthique de ces technologies. Les mathématiciens et les informaticiens doivent, bien sûr, contribuer aux recherches, mais aussi les philosophes, les sociologues, les historiens et les ethnographes. »
« À titre d’établissement de recherche de premier plan mondial, le CNRS encourage l’établissement de partenariats internationaux dans tous les secteurs de la recherche scientifique. L’accélérateur de particules canadien TRIUMF est un exemple éloquent des efforts concertés du Canada et de la France pour mettre en place une infrastructure de recherche notamment en physique des particules, en science des matériaux, en médecine nucléaire. Presque tous les instituts du CNRS comptent au moins un laboratoire mixte avec une université canadienne », a-t-il ajouté.
En plus de la communication donnée par M. Petit, Ingrid Pickering, présidente du conseil d’administration de la FCI, a présenté le plus récent rapport annuel de la FCI pour l’exercice financier s’échelonnant du 1er avril 2017 au 31 mars 2018. Mme Pickering a souligné, entre autres, les résultats du Fonds d’innovation annoncés en octobre 2017 : 423,7 millions de dollars octroyés à 117 projets de recherche de pointe dans 61 établissements à la grandeur du pays.
La présidente-directrice générale de la FCI, Roseann O’Reilly Runte, a passé en revue les états financiers 2017-2018 de la FCI et a mis en lumière certains jalons importants de la dernière année, notamment l’engagement du gouvernement fédéral dans son Budget 2018 à établir un financement permanent pour la FCI.
« Le Budget de 2018 a assuré la permanence de la FCI et a renouvelé notre détermination à poursuivre l’excellence dans tout ce que nous entreprenons. Nous invitons les Canadiens à participer à la conversation sur les retombées de la recherche au cours des prochaines décennies, a-t-elle indiqué ».