La communauté étudiante contribue d’une façon essentielle à la recherche menée au Canada
OTTAWA, ONTARIO ‒ La recherche menée dans les installations canadiennes est en grande partie le fait d’étudiantes et d’étudiants. Selon Marie-Josée Hébert de l’Université de Montréal, nous ne pourrions pas faire de recherche sans leur contribution. Madame Hébert, vice-rectrice à la recherche, à la découverte, à la création et à l’innovation a participé, de concert avec trois autres panélistes, à une conversation en ligne dans le cadre de l’assemblée publique annuelle de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI).
Animée par Roseann O’Reilly Runte, présidente-directrice générale de la FCI, la conversation intitulée « Le mentorat : nécessaire en recherche comme dans le développement économique » réunissait donc deux membres de la communauté de recherche et leur stagiaire.
Alexandre Brodeur, sous le mentorat de Mme Hébert, a affirmé que grâce aux connaissances de cette dernière et aux conseils de son équipe de recherche, il a non seulement mieux compris la nature de ses travaux, mais a également décidé de se pencher sur l’incidence de ses découvertes sur l’ensemble de la société. Aujourd’hui assistant de recherche au Centre de recherche du CHUM, M. Brodeur souligne l’importance de la « famille » que constitue l’équipe de recherche. En effet, après être passé à deux doigts d’abandonner son projet, il a persévéré grâce au soutien de celle-ci.
Jeff Dahn, chercheur principal à l’Université Dalhousie, à Halifax, en Nouvelle-Écosse, et bénéficiant de la subvention Alliance du CRSNG et d’un financement de Tesla-Canada, a évoqué les nombreux avantages du mentorat, notamment les perspectives de carrière pour ses stagiaires. En effet, plusieurs de ses anciens élèves travaillent aujourd’hui pour une entreprise dérivée dans le domaine de la recherche située à Halifax. Selon Tina Taskovic, sa mentorée, la collaboration avec M. Dahn et son équipe lui a permis de renforcer sa confiance en elle et l’a aidée à acquérir les compétences générales et techniques nécessaires pour mener une carrière scientifique.
Même si leur domaine de recherche est différent, Mme Hébert et M. Dahn s’entendent pour dire que la plus grande motivation des étudiantes et étudiants est avant tout l’enthousiasme que suscite leur travail. « Crier “eurêka”, c’est notre raison de vivre. C’est une formidable poussée d’adrénaline », selon M. Dahn. Madame Hébert ajoute que le mentorat implique de vivre les hauts et les bas de ses stagiaires, tout comme de partager leur passion. « On sous-estime la passion de la découverte, de la science. Mais quand nous voyons cette flamme chez nos élèves, c’est vraiment fantastique », conclut-elle.
À l’occasion de l’assemblée publique annuelle, les porte-paroles de la FCI ont par ailleurs présenté un compte rendu des rapports financiers et des activités de l’organisme pour l’exercice 2021-2022. Le rapport annuel 2021-2022 de la FCI a également été diffusé.
Visionnez l’enregistrement de cette assemblée publique annuelle