Membres et conseil d'administration

Gouvernance

La Fondation canadienne pour l’innovation (FCI) a été constituée en tant qu’organisme non gouvernemental autonome doté de son propre conseil d’administration. Celui-ci se réunit trois ou quatre fois l’an. Chaque année, la FCI organise une assemblée publique dont la date est publiée dans plusieurs journaux.

Membres

Le conseil d’administration de la FCI relève des membres, une entité décisionnelle supérieure  qui joue un rôle similaire à celui des actionnaires d’une entreprise, mais qui représente les Canadiens. Ces membres nomment sept des treize administrateurs du conseil d’administration. Ils prennent également connaissance des états financiers audités, choisissent les auditeurs externes et approuvent le rapport annuel.

Ancienne présidente-directrice générale du New Brunswick Community College, à la retraite

Jusqu’à sa retraite en juin 2018, Marilyn Luscombe a été la première présidente-directrice générale du New Brunswick Community College. Nommée en 2010, elle a vu son mandat renouvelé en 2014. Pendant cette période, l’établissement a remplacé son ancien réseau de six collèges par une nouvelle structure appelée Un collège – Une équipe. En plus d’avoir conservé son excellente réputation grâce à la grande qualité et à la pertinence de ses programmes, le collège a aussi mis en œuvre différentes innovations sous la direction de Mme Luscombe. Parmi ces initiatives figurent le programme primé Robertson Institute for Community Leadership, un nouveau programme de mentorat à l’intention des entrepreneurs et un bureau de recherche appliquée et d’innovation.

Originaire de Terre-Neuve-et-Labrador, Mme Luscombe possède une vaste expérience dans le secteur des collèges communautaires publics puisqu’elle a travaillé pour le College of the North Atlantic pendant quinze ans et a été présidente-directrice générale du Selkirk College dans la région de West Kootenay, en Colombie-Britannique, durant plus de dix ans, de 2000 à 2010.

Mme Luscombe a participé activement à l’avancement des collèges du Canada à titre d’ancienne présidente du Consortium des collèges communautaires des provinces de l'Atlantique et du Canadian College Presidents’ Network et, pendant trois ans, de présidente de l’Association des collèges communautaires du Canada (désormais rebaptisée Collèges et instituts Canada). Elle est actuellement membre du President’s Advisory Committee on Science and Technology pour le compte de Collèges et  instituts Canada et des conseils d’administration du Conseil économique des provinces de l'Atlantique, du Ballet-théâtre atlantique du Canada et du Réseau de recherche sur les politiques sociales du Nouveau-Brunswick.

Mme Luscombe a été nommée parmi les 50 meilleurs présidents-directeurs généraux du Canada Atlantique par l’Atlantic Business Magazine en 2015.

Rectrice de l'Université de Saint-Boniface

Madame Sophie Bouffard est rectrice de l’Université de Saint-Boniface à Winnipeg.  Elle œuvre dans le secteur de l’éducation postsecondaire depuis près d’une vingtaine d’années, occupant divers postes de direction, notamment à l’Université de Sudbury à titre de rectrice et vice-chancelière de même qu’à l’Université de Regina où elle a été successivement directrice du Conservatory of Performing Arts, directrice adjointe du Centre for Continuing Education, et directrice principale fondatrice de la Cité universitaire francophone.
 
Musicologue de formation, ses domaines d’expertise portent sur la musique canadienne, le concept de nordicité, les questions de l’identité, de même que le rôle joué par les arts et la culture dans le développement communautaire, à savoir dans les milieux francophones et en situation minoritaire.
 
En plus de son travail comme administratrice et musicologue, madame Bouffard cumule une vaste expérience comme artiste lyrique soprano.  Chanteuse polyvalente, son répertoire va de l’époque baroque à la musique contemporaine, et du récital à l’opéra. Spécialisée en musique nouvelle, elle a créé plusieurs œuvres dont certaines ont été composées pour elle. Elle a donné de nombreuses représentations au Canada et à l'étranger.
 
Titulaire de subventions du Conseil des arts du Canada, du Saskatchewan Arts Board, du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada et du Conseil des arts et des lettres du Québec, madame Bouffard est fréquemment invitée à titre de juge dans le cadre de concours nationaux.

Vice-président sortant, Recherche, University of Alberta

De 2007 à juin 2017, moment de sa retraite, Lorne Babiuk a occupé le poste de vice-président, Recherche, à la University of Alberta. Chef de file de la recherche sur les vaccins au Canada, il se spécialise en immunologie, pathogenèse, virologie, virologie moléculaire et vaccinologie. Avant de poursuivre sa carrière dans cet établissement, il a travaillé pendant 34 ans à la Université of Saskatchewan où il a mis sur pied le renommé institut de recherche Vaccine and Infectious Disease Organization. Sous sa direction, l’organisation a gagné une reconnaissance internationale dans le développement de nouveaux vaccins. M. Babiuk a aussi mené à terme un projet d’expansion de l’institut de 19,4 millions de dollars en 2005 et a obtenu du financement pour InterVac, une installation de bioconfinement de niveau 3 de 140 millions de dollars vouée aux recherches sur les maladies infectieuses, qui a ouvert ses portes en septembre 2011.

En 1972, il obtient un doctorat de la University of British Columbia. Il a publié plus de 500 manuscrits évalués par les pairs et 100 essais et évaluations, principalement en virologie et immunologie. Il s’est récemment penché sur la formulation et l’administration des vaccins. Il est le chercheur principal d’une subvention du Bill and Melinda Gates Grand Challenges in Global Health visant à développer des vaccins sans aiguille pour les nourrissons et les jeunes enfants. Il est membre de la Infectious Disease Society of America, de la Société royale du Canada et de l’Académie européenne des sciences; il est également Officier de l’Ordre du Canada.

Président-directeur général, Les Algues acadiennes Limitée

Jean-Paul Deveau est président-directeur général de l’entreprise de biotechnologie Les Algues acadiennes Limitée, premier producteur mondial indépendant de produits à base de plantes marines en son genre. La société concentre principalement ses activités dans la récolte durable d’algues sauvages et la culture de végétaux marins uniques pour fabriquer des produits destinés aux humains, aux animaux et à l’agriculture. Elle exporte ses produits dans 80 pays, exploite six installations de traitement au Canada Atlantique, en Irlande et en Écosse et emploie 400 personnes dans 14 pays, dont 36 scientifiques, 14 d’entre eux étant titulaires d’un doctorat. 

L’innovation, les réalisations scientifiques et technologiques, la gestion, l’intendance environnementale, l’éthique des affaires, la sécurité, la qualité des exportations et l’engagement communautaire des Algues acadiennes ont valu à l’entreprise une reconnaissance appréciable de la part du gouvernement et de l’industrie. Elle figure au palmarès des sociétés les mieux gérées au Canada depuis 18 années consécutives.

Jean-Paul Deveau a été président de BioNova (l’association des industries des sciences de la vie de la Nouvelle-Écosse) et membre du conseil d’administration de Manufacturiers et Exportateurs du Canada (section de la Nouvelle-Écosse). Il est membre du conseil consultatif du doyen de la faculté de l’agriculture de l’Université Dalhousie. Il a été président des Jeux d’hiver du Canada de 2011 qui se sont tenus à Halifax et membre de la coalition OneNS. 

M. Deveau a été admis au Temple de la renommée des affaires de la Nouvelle-Écosse ; il a obtenu deux doctorats honorifiques ; s’est vu décerner le prix inaugural Spirit of Halifax de Destination Halifax ; a été nommé personne d`affaires de l’année par la Chambre de commerce de Halifax ; a reçu une mention nationale dans la catégorie Excellence écologique et sociale du Prix de l’entrepreneur de l’année Ernst & Young ; et a été nommé Entrepreneur de l’année de la région de l’Atlantique dans le secteur des sciences de la santé.

Associée principale et cofondatrice, AmorChem

Élizabeth Douville est associée principale et cofondatrice d’AmorChem, un fonds de capital de risque  établi au Québec qui se spécialise dans le financement et la commercialisation des technologies des sciences de la vie issues du milieu universitaire. Lancée en 2011 avec un capital de 41,25 millions de dollars, la société AmorChem s’appuie sur un modèle de financement unique qui combine l’accès à des ressources financières et une pépinière virtuelle dont la structure favorise la mise au point et la commercialisation rapides de technologies de sciences de la vie. Aujourd’hui, le fonds a réussi à réunir un portefeuille de 24 technologies, a fait fructifier son capital initial qui frôle maintenant les 76 millions de dollars grâce à des sources non dilutives, a réalisé deux sorties de sociétés pharmaceutiques et a créé une première société de biotechnologie dérivée.

Mme Douville a été associée principale de GeneChem, un chef de file parmi les gestionnaires de fonds de capital de risque en sciences de la vie nord-américains. Elle s’est jointe à l’entreprise en 1997, passant rapidement du poste de gestionnaire à celui d’associée pour les différents fonds sous gestion. Elle a été administratrice de nombreuses sociétés de portefeuille canadiennes et américaines, ayant notamment  contribué à leurs stratégies de développement et de sortie.

Aujourd’hui, elle joue un rôle actif en tant que membre des conseils d’administration de BIOQuébec (l’association provinciale de l’industrie de la biotechnologie), de BioCanRx (un réseau de centres d’excellence de biothérapies en oncologie) et de Génome Canada (un organisme sans but lucratif qui encourage la mise au point de technologies fondées sur la génomique de façon à procurer des avantages sociaux et économiques aux Canadiens). Mme Douville a une formation en biochimie. Elle est titulaire d’un doctorat de l’Université d’Ottawa et a reçu une bourse postdoctorale de l’Imperial Cancer Research Fund à Londres, au Royaume-Uni. En 2008, elle a obtenu un certificat en affaires du Centre interuniversitaire de recherche sur la première modernité (CIREM) en collaboration avec l’École des hautes études commerciales (HEC) et l’Université de Montréal.

Ancienne première vice-présidente, Division de la Colombie-Britannique et du Yukon, Services bancaires Particuliers et entreprises, Banque de Montréal

Entrée en poste à la Banque de Montréal (BMO) en 1974, Joanne Gassman y a travaillé dans plusieurs marchés en Colombie-Britannique et à Toronto où elle a occupé des fonctions de plus en plus importantes dans les services bancaires et les services de vérification aux particuliers et aux entreprises. Elle a été nommée à son premier poste de direction chez BMO en 2005 comme vice-présidente, ile de Vancouver, puis promue, en 2008, au titre de vice-présidente, Services bancaires de détail, Grand Vancouver. En 2011, elle a été nommée première vice-présidente, Division de la Colombie-Britannique et du Yukon, Services bancaires Particuliers et entreprises, un emploi qu’elle a quitté en 2014 pour prendre sa retraite.

À sa retraite, Mme Gassman a accepté un nouveau rôle d’experte-conseil nationale pour un an auprès du Groupe financier BMO comme première vice-présidente, Marché des femmes. Dans cette fonction, Mme Gassman faisait la promotion de l’importance que la BMO accorde à répondre aux besoins des entrepreneures en améliorant l’information commerciale et financière destinée aux femmes et en favorisant l’autonomie et le succès des femmes propriétaires et gestionnaires d’entreprise. Mme Gassman est membre du conseil consultatif de GroYourBiz, une initiative lancée pour les femmes entrepreneures qui veulent faire croitre leur entreprise. Elle est aussi membre du conseil consultatif du Women’s Economic Business Advisory Council et de l’International Women’s Forum.

Mme Gassman est actuellement présidente de la Bill Reid Gallery of Northwest Coast Art et du Vancouver Council de CARE Canada. Elle est administratrice de Streetohome et de la Bowen Island Community Foundation. Elle a aussi été membre du conseil d’administration de la BC Children’s Hospital Foundation et membre bienfaitrice de la Kidsafe Project Society. Mme Gassman fait partie du comité consultatif de la University of Northern British Columbia et a été membre du comité consultatif de la University of Victoria. Elle est membre de l’Institut des banquiers canadiens et titulaire d’une maitrise en administration des affaires de la Dalhousie University.

En 2015, elle a reçu un prix de l’Association of Women in Finance pour l’ensemble de sa carrière. L’International Alliance for Women lui a aussi décerné le TIAW World of Difference Award en 2015.

Vice-président, Recherche, Institut de recherche, St. Joseph’s Healthcare

Professeur d’université émérite, pathologie et médecine moléculaire, McMaster University

En mars 2015, Jack Gauldie devient vice-recteur, Recherche, et directeur de l’Institut de recherche du St. Joseph’s Healthcare de Hamilton. Il est un professeur d’université émérite. Il enseigne encore la pathologie et la médecine moléculaire à la McMaster University, où il est toujours membre du centre de recherches en immunologie. De 1989 à 2004, il dirige le département de pathologie et de médecine moléculaire de la McMaster University, qui regroupe des activités de médecine de laboratoire clinique et des travaux de recherche biomédicale fondamentale.

Il obtient un baccalauréat en sciences de la McMaster University puis un doctorat du University College London, au Royaume-Uni. En 1970, il revient à la nouvelle école de médecine de la McMaster University. Au cours des 40 dernières années, il mène des recherches sur l’immunologie, l’inflammation, les maladies infectieuses et la création de vaccins. Expert mondial en biologie cytokinique, en fibrose pulmonaire et en immunité des muqueuses, M. Gauldie jouit d’une reconnaissance à l’échelle internationale pour ses travaux sur la régulation des inflammations aiguës et chroniques. Il publie plus de 370 articles scientifiques et nombre de chapitres de livres.

Il est président du Conseil consultatif du Fonds pour la recherche en Ontario, siège au Conseil consultatif des sciences de Santé Canada, au conseil d’administration du Ontario Genomics Institute et au Conseil consultatif de l’Institut des maladies infectieuses et immunitaires et copréside le comité d’étude des dossiers médicaux de la Fondation Gairdner, en plus d’être membre de la Société royale du Canada et du Royal College of Physicians d’Édimbourg.

Il a reçu des prix de la Société canadienne d’immunologie, de l’Association médicale canadienne et de la Société canadienne des clinico-chimistes et agit fréquemment à titre d’évaluateur pour des organismes de financement, dont les Instituts de recherche en santé du Canada, les National Institutes of Health (États-Unis) et le Medical Research Council (Royaume-Uni).

Titulaire de la chaire Cameco en santé et bien-être autochtones, professeure adjointe en médecine interne générale, Université de la Saskatchewan

Alexandra King, membre et citoyenne de la Première Nation de Nipissing, en Ontario, est spécialiste en médecine interne. Elle s’intéresse principalement au VIH/sida, à l’hépatite C (VHC) et aux co-infections VIH/VHC.

Alexandra King a mené une brillante carrière dans le domaine de la gestion et du génie du logiciel en ligne avant de se consacrer à sa passion : la médecine. Titulaire d’un doctorat en médecine de l’Université de Toronto en 2009, elle effectue sa résidence en médecine interne à l’Université de l’Alberta, puis un stage en médecine interne générale à l’Université de la Colombie-Britannique. Elle a enseigné dans le domaine de la santé autochtone à l’Université Simon-Fraser où elle a également encadré la faculté des sciences de la santé dans la mise en œuvre de sa stratégie de réponse à l’appel à l’action de la Commission de vérité et réconciliation.

En octobre 2017, Alexandra King déménage à Saskatoon où elle obtient la première chaire Cameco en santé et bien-être autochtones à l’Université de la Saskatchewan. Son poste, doté par la campagne Royal Care de la Fondation de l’hôpital royal universitaire, comprend un don substantiel de Cameco, qui s’accompagne d’un important financement du Collège de médecine de l’Université de la Saskatchewan. Alexandra King collabore avec les communautés autochtones et diverses parties prenantes afin de mieux connaître les besoins des Premières Nations et des Métis en matière de santé et de bien-être en Saskatchewan, ainsi que les changements structurels nécessaires pour améliorer les résultats en matière de santé pour les peuples autochtones. Forte de ses compétences en leadership, elle contribue à la recherche et aux soins responsables adaptés à la culture, etuaptmumk (une approche à double perspective qui rapproche des visions du monde ou des formes de savoir autochtones et occidentales), ainsi qu’à la création d’un espace éthique, lequel doit être mis en place lorsque des personnes partageant des conceptions différentes du monde s’engagent dans un processus d’échange. Alexandra King contribue également à la décolonisation, à la réconciliation et à l’autochtonisation de l’Université de la Saskatchewan.

Alexandra King participe à de nombreuses initiatives à l’échelle locale, nationale et internationale. Elle collabore depuis longtemps avec les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), notamment au sein de leur Groupe de travail sur l’éthique liée à l’engagement des patients de la Stratégie de recherche axée sur le patient, de leur Comité directeur du Programme de recherche communautaire sur le VIH/sida, du Comité consultatif de la recherche de l’Initiative de recherche sur le VIH/sida et autres ITSS (infections transmissibles sexuellement et par le sang) et de leur Conseil consultatif de l’Institut de la santé circulatoire et respiratoire, et de leur Collège des évaluateurs. Grâce à son expertise, elle joue un rôle moteur dans le domaine des maladies infectieuses, notamment au sein du Réseau canadien sur l’hépatite C et de l’Association canadienne de recherche sur le VIH dont elle est la trésorière, ainsi que dans le domaine des maladies non transmissibles. Elle fait partie du Groupe international de mesure de la santé des populations autochtones, du Réseau canadien de recherche autochtone contre le cancer, en plus de codiriger le comité Mitewekan (qui signifie, en cri, « l’esprit qui fait battre le cœur »), le principal partenaire autochtone du Réseau cardiovasculaire du Canada, de l’Alliance canadienne pour la fonction cardiaque et de l’Interconnectome Cœur-Cerveau.

Doyen et vice-recteur à l’enseignement à l’Université de Lethbridge

En avril 2020, Erasmus Okine a été nommé doyen et vice-recteur à l’enseignement de l’Université de Lethbridge pour un mandat de trois ans. M. Okine s’était joint à l’établissement en tant que vice-recteur à la recherche le 1er juillet 2015. Il œuvrait auparavant à l’Université de l’Alberta. Il y assurait la double fonction de vice-recteur adjoint à la recherche et de vice-recteur adjoint à l’enseignement.

Okine a obtenu un baccalauréat (1978) et une maîtrise (1981) en sciences animales à l’Université du Ghana à Legon. Il y a été chargé de cours de 1983 à 1985 avant d’obtenir un doctorat en nutrition animale et en physiologie digestive à l’Université de l’Alberta en 1990. Dans les quatre années suivantes, il a été chargé de cours à temps partiel, associé de recherche et boursier de recherches postdoctorales dans ce qui est aujourd’hui le Département des sciences agricoles, alimentaires et nutritionnelles de l’Université de l’Alberta. M. Okine a ensuite été chercheur scientifique principal au ministère de l’Agriculture et du Développement rural de l’Alberta, au Centre de recherche et de développement de Lacombe, de 1994 à 2001. C’est en 2001 qu’il s’est joint à l’Université de l’Alberta en tant que professeur agrégé et titulaire de la chaire du ministère de l’Agriculture et du Développement rural de l’Alberta en nutrition et métabolisme des ruminants au Département des sciences agricoles, alimentaires et nutritionnelles. Il est devenu professeur titulaire en 2007 et a assuré la direction du département de 2005 à 2014. M. Okine a publié plus de 250 manuscrits et publication périodiques évaluées par des pairs et a été invité à faire plus d’une centaine de présentations au niveau provincial, national et international.

Pour son leadership dans le domaine de la recherche agricole, M. Okine a reçu de nombreux prix au cours de sa carrière, notamment le prix Argent du premier ministre de l’Alberta pour l’excellence en recherche agricole (2000). Il est membre de la Société canadienne de science animale depuis 2009 et du Collège international de nutrition depuis 2006. De 2017 à 2020, il a aussi été membre du comité consultatif sur la recherche et l’innovation de l’Alberta, qui fournit des conseils stratégiques en recherche et en innovation au gouvernement de la province.

Administratrice de sociétés, La Compagnie de développement Therillia inc.

Louise Proulx détient un doctorat en physiologie de l’Université Laval. Elle a poursuivi des études postdoctorales au Karolinska Institute de Stockholm, en Suède. Elle possède près de 30 années d’expérience en gestion de recherche et développement. Au fil des ans, elle a occupé divers postes scientifiques à responsabilités croissantes, notamment à titre de vice-présidente, affaires scientifiques, Hoechst Marion Roussel Canada, de vice-présidente, développement de produits thérapeutiques, BioChem Pharma inc., de vice-présidente, développement des affaires, Génome Québec et de vice-principale à la recherche, Université McGill. Par la suite, elle a réintégré le secteur pharmaceutique comme vice-présidente, développement de produits, ViroChem Pharma. Suivant l’achat de cette société par Vertex Pharmaceutiques (Canada) inc., elle y est devenue vice-présidente et directrice. Elle est présentement administratrice de sociétés à La Compagnie de développement Therillia inc.

Elle a siégé à de nombreux conseils d’administration. Elle est présentement membre des conseils d’administration de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill, de Gestion Univalor, Verlyx Pharma et du Conseil québécois sur la découverte du médicament (CQDM). Elle est titulaire de l’accréditation IAS.A conférée par l’Institut des administrateurs de sociétés.

Président sortant du conseil d’administration de Santé publique Ontario et ancien associé principal et avocat au cabinet McMillan (Lang Michener)

Pierre Richard, c.r., avocat parfaitement bilingue, a été associé principal et avocat au bureau d’Ottawa du cabinet Lang Michener, se spécialisant dans le droit des affaires, les acquisitions, la défense des droits et les questions de règlementation. M. Richard a siégé au conseil d’administration de Santé publique Ontario à partir de 2009 et à sa présidence, de 2014 à 2017. Son mandat d’administrateur se terminera en mai 2018. Membre actif du milieu des affaires d’Ottawa, il compte plus de trois décennies d’expérience dans les activités gouvernementales, la santé, l’enseignement postsecondaire et la production et la distribution d’électricité. Leader et communicateur de haut calibre, il est reconnu pour ses compétences en planification stratégique, en création d’alliances et en gestion des relations. 

M. Richard a siégé à de nombreux conseils d’administration dont celui de l’Hôpital général d’Ottawa, la Société de portefeuille d’Hydro Ottawa, La Cité collégiale, l’Association des collèges d’arts appliqués et de technologie de l’Ontario (maintenant Collèges Ontario), la Commission de la capitale nationale, le Centre des congrès d’Ottawa et le College Compensation and Appointments Council (Ontario). Il a également été membre des comités ministériels de vérification de Transport Canada, d’Infrastructure Canada et de la Gendarmerie royale du Canada. Il a obtenu une maitrise en droit de l’Université Harvard et est membre de l’Institut des administrateurs de sociétés.

Directeur du Centre de recherches mathématiques et professeur Aisenstadt de physique, Université de Montréal

Ancien provost de l’Université McGill et recteur de l’Université de Montréal, Luc Vinet est bien connu pour ses travaux sur les théories de jauge, l’interface des systèmes intégrables et la combinatoire algébrique. Ses intérêts de recherche portent sur la physique mathématique, la théorie des représentations, les polynômes orthogonaux et l’information quantique. Il organise souvent diverses rencontres internationales en plus d’être un conférencier recherché. En tant que directeur du Centre de recherches mathématiques (CRM), M. Vinet a été l’instigateur d’initiatives comme Mitacs – organisme qui établit des partenariats entre le milieu universitaire et l’industrie – qui ont façonné les sciences mathématiques au Canada. Il fait régulièrement partie de panels d’experts et siège à différents conseils d’administration et comités consultatifs. Parmi les honneurs reçus, citons le prix Armand-Frappier du gouvernement du Québec et la médaille ACP-CRM de physique théorique et mathématique de l’Association canadienne des physiciens et physiciennes (ACP). En 2018, il a été élu membre de la Société royale du Canada.

David M. C. Walker est professeur au Département de médecine d’urgence de l’École de médecine ainsi qu’à l’École des politiques de l’Université Queen’s à Kingston, en Ontario. Il est aussi membre du personnel de consultants du Centre des sciences de la santé de Kingston (KHSC).

Né en Angleterre, M. Walker a fréquenté l’École privée de Harrow avant d’immigrer au Canada. Il a obtenu son doctorat en médecine de l’Université Queen’s et s’est spécialisé en médecine interne. Il a reçu le titre d’Associé du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada en 1975.

Sa carrière universitaire en urgentologie à Queen’s ainsi qu’au Centre des sciences de la santé de Kingston l’a dirigé vers des postes de directeur de département, de doyen associé et de vice-doyen. De 1999 à 2010, il a été doyen de la Faculté des sciences de la santé, directeur de l’École de médecine de l’Université et chef de la direction de l’Organisation médicale universitaire du Sud-Est de l'Ontario (SEAMO).

Walker a été président de l’Association canadienne des médecins d’urgence, de l’Ordre des médecins et chirurgiens de l’Ontario et du Conseil des facultés de médecine de l’Ontario. Au service de la fonction publique, il a présidé (par décret) un groupe d’experts sur le SRAS et le contrôle des maladies infectieuses. Il a été le premier président du conseil d’administration de l’Agence ontarienne de protection et de promotion de la santé (Santé publique Ontario) et conseiller auprès des ministres de la Santé sur les politiques de santé publique et le vieillissement, et, plus récemment, auprès de la vérificatrice générale de l’Ontario et de la Commission d’enquête sur la COVID-19 dans les foyers de soins de longue durée de l’Ontario.

À l’Université Queen’s, M. Walker a présidé la Commission du recteur sur la santé mentale ainsi que la coordination et la planification du 175e anniversaire de l’Université. De plus, il a été directeur général par intérim de l’École des politiques pendant trois ans et, plus récemment, conseiller spécial du recteur Patrick Deane en matière de COVID-19.

Il préside en ce moment le chapitre Frontenac, Lennox et Addington du collaboratif en matière de leadership transitoire des équipes de santé de l’Ontario et enseigne dans les écoles de médecine et de politiques de Queen’s.

Le conseil d’administration

Le conseil d’administration de la FCI se compose de treize personnes dont six sont nommées par le gouvernement du Canada. Provenant de divers milieux, chaque administrateur ou administratrice apporte une perspective et une compréhension du milieu de la recherche ainsi qu’une expertise acquise, soit dans le secteur privé ou institutionnel, soit dans le milieu universitaire. Leur mandat est renouvelable et dure trois ans.

Le conseil d’administration prend les décisions définitives concernant les projets qui doivent recevoir du financement de la FCI. Il établit les objectifs stratégiques conformément aux accords de financement et aux ententes de contribution de l’organisme. Il approuve les plans et les cibles annuels, et en examine chaque année les retombées. À intervalle régulier, il détermine quels sont les risques acceptables et veille à ce que des mesures d'atténuation appropriées soient mises en place. De plus, il adopte la politique de rémunération de la FCI et, en particulier, celle de l’équipe de gestion.

Les administrateurs et administratrices désignés par un astérisque (*) sont nommés par le gouverneur en conseil; aussi sont-ils considérés comme étant titulaires d’une charge publique du gouvernement du Canada. C'est le ministère de l'Innovation, des Sciences et du Développement économique qui décide de ces nominations. Toute personne souhaitant être nommée par le gouverneur en conseil n’a qu’à consulter les possibilités de nomination sur le site Web du gouvernement du Canada.

Titulaire, Chaire de recherche du Canada en science environnementale moléculaire, University of Saskatchewan

Ingrid Pickering est professeure et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en science environnementale moléculaire à la University of Saskatchewan. Elle détient un diplôme de premier cycle de la University of Cambridge et un doctorat de l’Imperial College, de la University of London, située à la Royal Institution de la Grande-Bretagne. Elle arrive au Canada après avoir travaillé à la Stanford University. Ses recherches l’amènent à utiliser et à mettre au point des techniques de rayonnement synchrotron pour étudier des métaux et d’autres éléments des systèmes biologiques d’intérêt pour l’environnement et la santé humaine. Elle collabore étroitement avec le Centre canadien de rayonnement synchrotron – premier établissement du genre au Canada – où elle codirige la mise sur pied de trois nouvelles stations d’expérimentation.

En 2012, elle se classe parmi les trois chercheurs les plus influents au Canada en géologie et en sciences de la Terre selon l’indice h publiée par le Higher Education Strategy Associates. Elle a reçu du financement de plusieurs sources, dont le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada et les Instituts de recherche en santé du Canada. Elle a siégé à plusieurs comités consultatifs internationaux d’installations de rayonnement synchrotron. Elle dirige le programme de formation des Instituts de recherche en santé du Canada à l’aide de la technologie synchrotron à la University of Saskatchewan. En 2018, elle a été élue membre de la Société royale du Canada.

Professeure de génie électrique et de génie informatique, Memorial University of Newfoundland

Depuis 1990, Cecilia Moloney est professeure au Memorial University of Newfoundland. De 2004 à 2009, elle a été titulaire de la Chaire du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada – Petro-Canada pour les femmes en sciences et en génie – région de l’Atlantique. Il s’agit de l’une des cinq chaires régionales du Conseil pour les femmes en sciences et en génie. En 2010, elle a lancé le MetaKettle Project – une initiative de legs de la Chaire, dans le but d’accroitre la diversité des étudiants en sciences et en génie, et d’améliorer la viabilité des carrières des diplômés leur vie durant.

Mme Moloney collabore à la recherche sur les méthodes non linéaires de traitement de l’image et de traitement des signaux radar et également à la recherche collaborative multidisciplinaire sur la diversité et la pédagogie en génie. Au cours de sa carrière, elle a largement contribué à l’avancement de la recherche, notamment par sa participation aux comités de sélection du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, et comme doyenne adjointe intérimaire de la Faculté de génie (Recherche) à la Memorial University. Elle est membre du Advisory Committee on Civic Engagement du Leslie Harris Centre of Regional Policy and Development, membre du Women in Science and Engineering Newfoundland and Labrador et ancienne présidente de l’Institute of Electrical and Electronics Engineers, section Terre-Neuve et Labrador.

Présidente-directrice générale, Strategic Technology Leadership Corporation

Cadre supérieure et présidente-directrice générale, Catherine Aczel Boivie a mené la progression de la valeur stratégique de la technologie de l’information à titre de facilitatrice d’affaires pour le compte de Vancity (la plus importante association de crédit mutuel au Canada), de la Pacific Blue Cross et de la British Columbia Automobile Association. Elle est également présidente-directrice générale de Strategic Technology Leadership Corporation (STLC), une firme de services-conseils en des technologies de l’information et de l’utilisation stratégique de la technologie. Elle vient de terminer sa sixième année en tant que cadre en résidence à la Beedie School of Business de la Simon Fraser University, à Vancouver.

Administratrice certifiée de l’Institut des administrateurs de sociétés, elle siège à titre de directrice ou de présidente à divers conseils d’administration dont celui de la Commission des plaintes relatives aux services de télécom-télévision (CPRST), de l’Arts Club Theatre Company et de la MedicAlert Fondation Canada. À titre de coprésidente du conseil d’administration de la société Vancouver Women in Technology (VanWIT), elle défend fermement la place des femmes dans le secteur de la technologie en incitant ces dernières à y entrer, à y demeurer et à y prospérer.

Elle est titulaire d’un baccalauréat en mathématiques de la University of Waterloo, d’une maitrise en éducation et d’un doctorat de la University of Toronto. Son apport a été reconnu publiquement alors qu’elle a figuré à deux reprises au palmarès des 100 Canadiennes les plus influentes du Réseau des femmes exécutives (WXN) dans la catégorie « Pionnières et créatrices de tendances ». Elle s’est également vu décerner la médaille « Alumni Achievement » en mathématiques de la University of Waterloo ainsi que la Médaille du jubilé de diamant de la reine Élizabeth II à titre de « catalyseur de la transformation technologique. »

Elle estime que chacun doit redonner à la société ce qu’il en a retiré. Elle a ainsi joué un rôle prépondérant dans la création de divers fonds visant à prêter assistance à autrui : le YWCA de Vancouver qui prodigue des soins de grande qualité aux enfants afin que les mères monoparentales qui le souhaitent puissent retourner parfaire leur éducation; le Boivie Family Fund (BFF) de la Beedie School of Business à la Simon Fraser University qui soutient les femmes dans le secteur de la technologie; l’Arts Club Theatre Company qui donne aux femmes l’occasion de perfectionner l’art théâtral et la University of Waterloo qui offre un appui financier aux étudiants en mathématiques des cycles supérieurs.

Fondatrice et présidente-directrice générale, Curatio

Lynda Brown-Ganzert est la fondatrice et présidente-directrice générale de Curatio, plateforme d’un réseau social mobile privé qui jumelle les patients et leur offre des services. Elle est une spécialiste reconnue des médias numériques et a contribué grandement à la croissance du secteur au Canada. Elle a notamment occupé  le poste de vice-présidente chez Nordicity de 2011 à 2013, un cabinet de conseil de premier plan qui se spécialise en politiques et en stratégies et analyses économiques dans les secteurs des médias, de création, ainsi que des technologies de l'information et des communications. Elle a joué un rôle déterminant dans l’élaboration du plan d’affaires qui a mené à l’implantation en 2007 d’une maîtrise en médias numériques, tout premier programme universitaire offert au Centre for Digital Media, qui est conjointement accrédité par quatre établissements partenaires, à savoir, The University of British Columbia, la Simon Fraser University, le Emily Carr Institute of Art + Design et le British Columbia Institute of Technology.

Mme Brown-Ganzert a remporté nombre de prix en tant qu'entrepreneure. Elle s’est classée au palmarès de Business in Vancouver des moins de 40 ans les plus performants. Elle a remporté le prix Novartis Health 2.0 Global Challenge et a été primée au Metabridge 2015 comme dirigeante de l’une des 15 principales nouvelles entreprises en technologie au Canada. Elle a siégé à plusieurs conseils d'administration, notamment ceux de l’Alliance interactive canadienne, de l’Association canadienne de la technologie de l’information et de la Pacific Cinematheque. Elle est récemment nommée présidente émérite à la University of Simon Fraser, d'où elle a obtenu une maîtrise en éducation et un baccalauréat ès arts en communications.

Président-directeur général, KeliRo Company inc.

John Kelly est président-directeur général de KeliRo Company inc., une firme de services-conseils dans le secteur des sciences biologiques. Il est également président de DNAstack, une entreprise spécialisée en bio-informatique du génome établie à Toronto, et conseiller principal en innovation pour Bioenterprise Corporation, une société dans le domaine de l’innovation des technologies agroalimentaires. Fort d’une vaste expérience dans les secteurs public et privé, il occupe diverses fonctions comme directeur et administrateur dans des d’entreprises de démarrage et multinationales dont Ontario Fruit and Vegetable Growers’Association, Life Sciences Ontario, Ontario South Coast Wineries and Growers Association, Ontario Genomics, Ontario Hazelnut Association, Ontario Lavender Association, MaRS Landing, Land O’Lakes, Ralston Purina, Rhone-Poulenc Canada inc. et Aventis CropSciences inc. de même qu’au ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales de l’Ontario. Il exerce aussi les fonctions de professeur associé au Department of Plant Agriculture et, anciennement, au Department of Animal Biosciences de la University of Guelph.

M. Kelly possède une vaste expérience auprès d’entreprises innovantes des secteurs de la santé humaine et des sciences biologiques, de l’agriculture, de l’alimentation et de la bioéconomie sur les marchés nationaux et internationaux. Auteur prolifique, il a signé des centaines de publications de vulgarisation et de recherche au cours de sa carrière. Entrepreneur et investisseur aguerri, il a également attiré plusieurs millions de dollars en investissement. Tout au long de son parcours professionnel, il s’est intéressé à la conception et à la mise en œuvre de l’innovation, cherchant activement à perfectionner des produits et des technologies dans les domaines de l’agriculture, de l’alimentation, de la biotechnologie, de la pharmaceutique et de la bioéconomie.

John Kelly est titulaire d’un baccalauréat ès sciences en agriculture et d’un doctorat de la University of Guelph, ainsi que d’une maitrise ès sciences de la University of Alberta.

Président-directeur général, Tidal Pool Ventures inc.

Ronald Layden est président-directeur général de Tidal Pool Ventures inc., une firme de services-conseils spécialisée dans les études de recherche, l’évaluation et la recherche dans le Nord. Depuis 2001, il occupe également les fonctions de conseiller principal et de vice-président des sciences biologiques pour le compte de Venture Valuation AG, à Zurich (CH), où il participe à l’évaluation et à l’estimation de la valeur de compagnies et de produits. Auparavant, il est président-directeur général d’une société de biotechnologie, investisseur en capital-risque et cofondateur de plusieurs entreprises. Il exerce également des fonctions de direction dans le secteur pharmaceutique, notamment par diverses affectations chez Roche, Bayer et Eli Lilly. De 2005 à 2010, M. Layden est administrateur de l’innovation et des relations avec l’industrie à la Dalhousie University, où il met en place un nouveau département en vue de commercialiser la recherche universitaire, de mener des travaux de recherche appliquée avec le secteur privé et de créer des entreprises dérivées.

M. Layden possède une expérience en recherche et en laboratoire dans les domaines suivants : chimie des champs pétrolifères, immunologie, biologie moléculaire, études environnementales et génétique. Récemment, il a dirigé des travaux de recherche appliquée sur la recherche dans le Nord et le changement climatique au Aurora Research Institute, à Yellowknife. Ses projets de recherche ont notamment porté sur l’étude de l’hydrologie du Snare Hydro System, l’analyse des eaux souterraines et de l’eau potable dans le village de Whati, l’inspection de l’aménagement pour la détection de méthane et d’autres gaz à effet de serre à l’embouchure de la mer de Beaufort et du delta du Mackenzie et la faisabilité de l’utilisation d’innovants systèmes de gazéification des déchets solides dans les collectivités nordiques.

M. Layden fait ses études postdoctorales au Fred Hutchinson Cancer Research Center, à Seattle, dans l’État de Washington, où il se penche sur le trans-splicing de trypanosomes africains et de l’incidence sur la réponse immune de l’hôte. Le chercheur étudie également le développement du cerveau chez le dard-perche au Friedrich Miescher Institute for Biomedical Research, à Basel, en Suisse. Il obtient un doctorat à la Western University (the University of Western Ontario) et son baccalauréat ès sciences de la Dalhousie University, tous deux en biochimie.

Professeur agrégé en psychologie, Université Lakehead
Professeur agrégé en sciences humaines, École de médecine du Nord de l’Ontario

Christopher Mushquash, Ph. D., est un psychologue certifié (agréé) et est Anichinabé (Ojibwé), membre de la Première Nation de Pawgwasheeng (Première Nation de Pays Plat). Il est professeur au département de psychologie de l'Université Lakehead, à l'École de médecine du Nord de l'Ontario, et psychologue clinicien au centre Soins familiaux Dilico Anishinabek. Il occupe également les fonctions de vice-président à la recherche au Centre régional des sciences de la santé de Thunder Bay et de scientifique en chef à l’Institut régional de recherche en santé de Thunder Bay. M. Mushquash dirige aussi le Centre de recherche en santé dans les milieux ruraux et du nord, à l’Université Lakehead.

Titulaire de la Chaire de recherche du Canada de la santé mentale et toxicomanie chez les Autochtones, il possède une expertise clinique en milieu rural et nordique et sait comment intervenir de façon appropriée par rapport à leur culture auprès d’enfants, adolescents et adultes des Premières Nations confrontés aux enjeux de santé mentale et de toxicomanie. Chercheur, clinicien et spécialiste des Premières Nations, M. Mushquash est né et a grandi dans les régions rurales du Nord-Ouest de l'Ontario.

Professeur et titulaire d’une Chaire de recherche du Canada sur la résistance aux agents antimicrobiens

Le docteur Marc Ouellette est professeur au Département de microbiologie-infectiologie et d’immunologie de la Faculté de médecine de l’Université Laval. Il est titulaire d’une Chaire de recherche du Canada sur la résistance aux agents antimicrobiens et est chercheur régulier au sein de l’axe Maladies infectieuses et immunitaires au Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval. Ses travaux se concentrent sur l’étude de la résistance aux agents antimicrobiens où il a réalisé des découvertes fondamentales sur le mécanisme de résistance chez les parasites protozoaires et les bactéries.

Le Dr Ouellette a obtenu un baccalauréat ès sciences (avec distinction) en biochimie de l'Université d'Ottawa et un doctorat en résistance aux antibiotiques chez les bactéries de l'Université Laval. De 2010 à 2018, il a été le directeur scientifique de l’Institut des maladies infectieuses et immunitaires des Instituts de recherche en santé du Canada. Il a reçu de nombreux prix pour son travail, dont une bourse de nouveau chercheur en parasitologie moléculaire et une bourse de chercheur boursier en parasitologie moléculaire du Burroughs Wellcome Fund de même qu’une bourse de scientifique du Conseil de recherches médicales du Canada. Il est membre de la Société royale du Canada et de l'Académie canadienne des sciences de la santé. Il siège à plusieurs organismes subventionnaires nationaux et internationaux. Il est un ardent promoteur des échanges scientifiques avec des pays en développement.

Morag Park est professeure aux départements de biochimie, médecine et oncologie de l’Université McGill. Directrice du Groupe d’oncologie moléculaire du Centre universitaire de santé McGill de 2006 à 2008, la Pre Park a été aussi directrice scientifique de l’Institut du cancer des Instituts de recherche en santé du Canada entre 2008 et 2013, et a coprésidé l’Alliance canadienne pour la recherche sur le cancer (ACRC), de 2008 à 2010. En 2013, elle a pris la direction du Centre de recherche sur le cancer Rosalind et Morris Goodman. Madame Park est titulaire d’une chaire de professeur distingué James-McGill et de la chaire de génétique moléculaire Diane et Sal Guerrera.

Cheffe de file dans les domaines des récepteurs à activité tyrosine kinase (RTK) et de la transduction de signal, la Pre Park a créé le groupe de génomique fonctionnelle du cancer du sein à l’Université McGill en plus d’être une pionnière avec ses travaux de recherche sur la tumeur du sein et le microenvironnement immunitaire dans le cancer du sein triple négatif (CSTN). Elle a été élue présidente du Réseau du microenvironnement tumoral (2015-2017) de l’Association américaine pour la recherche sur le cancer.

Titulaire d’un baccalauréat ès sciences avec mention très honorable de l’Université de Glasgow et d’un doctorat en carcinogenèse virale de l’Institut de virologie du Conseil écossais de la recherche médicale, la Pre Park a effectué une formation postdoctorale aux Instituts nationaux pour la recherche sur le cancer, à Washington D.C. Elle est chevalière de l’Ordre national du Québec, membre de la Société royale du Canada et membre de l’Académie canadienne des sciences de la santé. La Pre Park a reçu maints prix et honneurs, parmi lesquels un prix de l’Alliance canadienne pour la recherche sur le cancer (2015) pour son leadership exceptionnel dans la recherche sur le cancer, ainsi que la médaille d’or Arthur Wynne de la Société canadienne pour les biosciences moléculaires (2016) pour avoir apporté une contribution majeure à la biochimie et à la biologie moléculaire et cellulaire au Canada. Plus récemment, elle a reçu le prix Robert L. Noble de la Société canadienne du cancer (2017).  

Présidente, Technologie Alberta

Gail Powley est une bâtisseuse communautaire qui stimule la croissance du secteur technologique en épaulant les entreprises de technologie avancée et en améliorant leur visibilité, en leur donnant des conseils sur les politiques et en leur fournissant un accès à des personnes de talent. Elle travaille dans les secteurs privé, gouvernemental et universitaire depuis plus de 30 ans.

Mme Powley détient un diplôme en génie chimique de l’Université de l’Alberta. Au cours de ses 20 premières années de carrière, elle a assumé des rôles de développement technologique et d’automatisation des processus dans des entreprises comme Microtel Pacific Research (Colombie-Britannique), Procter & Gamble (Toronto), Aspen Technologies (Calgary), Matrikon (aujourd’hui Honeywell, Edmonton) et Willowglen Systems (Edmonton). En tant que spécialiste, elle a appliqué des technologies de pointe dans les secteurs de l’énergie, des pâtes et papiers et des transports. Grâce à ces expériences, elle a grimpé les échelons jusqu’à la direction générale.

Afin de se consacrer à la diversification de la main-d’œuvre, Gail Powley s’est jointe à l’organisation WISEST (Femmes dans les domaines de la recherche, du génie, des sciences et de la technologie), où elle a aidé à fonder WISER (Femmes en sciences, en génie et en recherche), un groupe pour les étudiantes aux cycles supérieurs et les jeunes professionnelles. Au fil des ans, à titre bénévole engagée, Mme Powley a fondé des organisations comme BESTT (Passerelle pour les personnes de talent en génie, en sciences et en technologie) et MentorUP Alberta, des groupes de soutien aux professionnelles et professionnels appartenant à des groupes sous-représentés en sciences et en génie dans le secteur privé et dans le milieu universitaire.

Son travail bénévole auprès du Réseau des femmes en science de l’Alberta lui a valu une reconnaissance de mentore du millénaire. Présidente fondatrice d’un groupe consultatif de femmes de l’Association des ingénieures, ingénieurs et géoscientifiques professionnels de l’Alberta (APEGA), elle a dirigé l’élaboration du document Gérer les transitions. Quoi faire avant, pendant et après un congé, un guide de pratiques exemplaires à l’intention du personnel et des employeurs qui favorise le maintien en poste des professionnelles en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques après un congé de maternité. Le document a été adapté et publié conjointement par Ingénieurs Canada et Géoscientifiques Canada. Le travail de l’ingénieure pour bâtir une main-d’œuvre plus diversifiée, inclusive et innovante lui a également valu le Prix du Sommet de l’APEGA pour les femmes en génie et en géoscience en 2014.

La présidente de Technologie Alberta et son équipe ont collaboré avec des championnes et champions du secteur privé et du monde universitaire pendant la pandémie de COVID-19 afin de mobiliser les entreprises technologiques de la province (avec le soutien des gouvernements fédéral et provincial) pour offrir du travail aux étudiantes et étudiants et aux professionnelles et professionnels sans emploi. Résultat : 500 stages ont été créés ce qui a stimulé la croissance des entreprises de technologie de pointe, fourni d’inestimables occasions de perfectionnement et favoriser l’essor des collectivités.

Ancien recteur et vice-chancelier de la York University, à la retraite

Le 1er juillet 2007, Mamdouh Shoukri devient le septième recteur et vice-chancelier de la York University. Il termine un mandat d’une décennie à titre de recteur le 30 juin 2017. Champion de l’innovation, M. Shoukri oriente la transformation de l’université pour en faire un milieu polyvalent axé sur la recherche. À titre de recteur, il met sur pied la Lassonde School of Engineering et lance plusieurs grands projets d’immobilisations.

M. Shoukri commence sa carrière universitaire à la McMaster University où ses travaux scientifiques portent sur les thermofluides. Il exerce diverses fonctions de direction dans l’administration, notamment comme directeur de département, doyen de la faculté d’ingénierie et vice-président à la recherche. En 2004, il est chargé de concevoir et de mettre en œuvre la vision du McMaster Innovation Park qui est devenu un important carrefour de l’innovation et catalyseur pour le redressement économique de la région. Avant de se joindre à la McMaster University, M. Shoukri travaille en recherche et développement dans le secteur nucléaire canadien pendant 7 ans.

M. Shoukri a siégé au conseil d’administration d’un certain nombre d’organismes dont Action Cancer Ontario, Universités Canada, la Fondation boursiers Loran et le York Central Hospital. Il a également été administrateur-fondateur des Centres d’excellence de l’Ontario et membre du Conseil ontarien de la recherche et de l’innovation.

M. Shoukri se voit décerner l’Ordre du Canada à titre de membre et l’Ordre de l’Ontario en 2013 et reçoit la Médaille du jubilé de diamant de la reine Élizabeth II. Il est agrégé supérieur de recherche au Massey College et fellow de l’Académie canadienne du génie et de la Société canadienne de génie mécanique. L’étude scientifique des thermofluides constitue son sujet de prédilection.

Professeur adjoint, comptabilité de gestion, Université de l'Île-du-Prince-Édouard

Bill Waterman est professeur adjoint à l’Université de l'Île-du-Prince-Édouard où il enseigne plus particulièrement dans le domaine de la comptabilité de gestion. Au cours de plus de trois décennies d'expérience, il a travaillé dans de nombreux milieux tels que l’industrie des ressources naturelles, de la fabrication et des services, ainsi que dans des organismes de service public. Au cours des 11 dernières années, il a également enseigné aux étudiants de premier cycle à l'Université Mount Allison et au programme d'études supérieures de l'Université de Moncton.

Récemment retraité du Jury d'examen de Comptables professionnels agréés (CPA) du Canada, monsieur Waterman a passé les quinze dernières années à travailler au sein de nombreux comités pour s'assurer que l’ordre canadien des CPA demeure l'organisme comptable le plus notable qui soit sur la scène internationale. Il a offert des ateliers sur la gestion des opérations et la chaîne d'approvisionnement notamment, tout en continuant d'être un apprenant lui-même. Il a occupé des fonctions essentielles dans des entreprises privées et cotées en bourse ainsi que dans des organismes gouvernementaux. Il est comptable professionnel agréé (CPA CMA) et titulaire d'une maîtrise en administration des affaires de l'Université de Moncton. Son domaine de recherche actuel porte sur les modèles d'affaires autochtones pour la communauté, les entreprises et les gouvernements.

Comités

Conformément à ses règlements administratifs, le conseil d’administration crée trois comités permanents et en fixe les responsabilités et les pouvoirs. Le Conseil nomme les membres de ces comités parmi les administrateurs pour une période d’un an.

Le Comité de la vérification et des finances du Conseil supervise la performance des cadres de la FCI en matière d’information financière. Il examine les états financiers et en recommande l’approbation au Conseil; ceux-ci sont par la suite transmis aux membres. Le Conseil approuve les mécanismes de contrôle financier et de vérification financière et il est responsable auprès des membres. Il voit aussi à l’examen des budgets et des procédures de contrôle interne. Il conseille également les administrateurs sur des questions de vérification comptable et de préparation de rapports financiers.

Membres du comité :

  • William Waterman, président
  • Catherine Boivie
  • John Kelly
  • Ronald Layden
  • Ingrid Pickering

Le Comité des investissements supervise toutes les questions de gestion des investissements réalisés à l’aide des montants reçus du gouvernement fédéral en vertu des ententes de contribution et des accords de financement. Il établit une stratégie d’investissement et une politique d’investissement qui sont examinées au moins une fois par année.

Membres du comité :

  • William Waterman, président
  • Catherine Boivie
  • John Kelly
  • Ronald Layden
  • Ingrid Pickering

Le Comité de régie et de mise en candidature offre un cadre de fonctionnement et de responsabilité le plus efficace possible. Il propose des amendements aux règlements, aux politiques de ressources humaines et aux plans de relève de la FCI, évalue annuellement le rendement du président-directeur général et rédige les codes de déontologie des administrateurs, des employés et des évaluateurs externes.

Il examine l’efficacité du Conseil à intervalle régulier et définit également les procédures de dotation des postes d’administrateurs et de membres.

Les administrateurs et les membres sont choisis à la suite d’un processus de mise en nomination. Les administrateurs sont nommés pour un mandat de trois ans et les membres pour un mandat de cinq ans. Le Conseil a adopté les lignes directrices établies par le gouvernement du Canada « Lignes directrices concernant la rémunération des titulaires à temps partiel nommés par le gouverneur en conseil dans les sociétés d’État ». Les administrateurs qui acceptent une rémunération de la FCI ont droit à des honoraires annuels de 5 000 dollars alors que les présidents de comités reçoivent 7 500 dollars et le président du Conseil 10 000 dollars. Ils peuvent également recevoir des honoraires de 750 dollars chaque fois qu’ils participent à une réunion du Conseil ou de l’un de ses comités, et de 500 dollars chaque fois qu’ils participent à une réunion de comité tenue en marge de celle du Conseil. Les membres ne reçoivent aucune rémunération. Toutefois, ils peuvent être remboursés pour toute dépense raisonnable encourue pendant qu’ils s’acquittent de leurs responsabilités ou participent à une réunion des membres.

Membres du comité :

  • Cecilia Moloney, présidente
  • Lynda Brown-Ganzert
  • Christopher Mushquash 
  • Marc Ouellette
  • Morag Park
  • Gail Powley
  • Ingrid Pickering
  • Mamdouh Shoukri
  • Jack Gauldie, président
  • Lorne Babiuk
  • Joanne Gassman
  • Pierre Richard